Le Parc national répond aux recommandations de son Comité citoyen
- Parc national de la Vallée de la Semois
- il y a 2 jours
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Ce 19 novembre à Herbeumont, le Parc national de la Vallée de la Semois a présenté officiellement ses réponses au rapport du Comité citoyen qui lui avait été remis le 26 juin dernier, en présence de plusieurs de ses membres, de représentants de l’Organe d’administration et de l’équipe du Parc. Une soirée placée sous le signe du dialogue, de la transparence et de la co-construction citoyenne des projets du Parc national.
Depuis 2025, le Parc national de la Vallée de la Semois s’est doté d’un Comité citoyen composé de 24 habitantes et habitants tirés au sort dans les huit communes du territoire. Leur mission : contribuer à la gouvernance du Parc en formulant des avis et des recommandations sur des enjeux concrets.
Pour découvrir comment ce comité a été créé et comment il fonctionne, retrouvez notre article dédié.
Un rapport remis au Parc le 26 juin 2025
Après quatre ateliers menés entre avril et juin 2025, le Comité citoyen a présenté son rapport “Avis et recommandations du Comité citoyen du Parc national de la Vallée de la Semois” aux instances du Parc le 26 juin 2025.
Ce document rassemble des propositions portant sur :
la sensibilisation au respect de la nature,
la gestion des flux touristiques,
les aménagements de loisirs en milieu naturel,
la gouvernance et le suivi du Comité citoyen.
Ce 19 novembre, le Parc national a présenté ses réponses au Comité citoyen lors d’une soirée organisée à Herbeumont, en présence de nombreux participants :
membres du Comité citoyen,
représentants de l’Organe d’administration,
chargés de mission du Parc.
Cette soirée a permis de :
présenter les actions déjà réalisées en lien avec les recommandations (guides ambassadeurs, étude des flux touristiques, programme pédagogique, accompagnement des campings, outils de sensibilisation…) ;
expliquer quelles propositions seront intégrées dans le nouveau Plan opérationnel 2026–2032 ;
lancer la préparation du second cycle du Comité citoyen.
Un moment fort, illustrant la volonté du Parc de travailler en toute transparence et en étant à l’écoute des habitants.
Cap sur le Cycle 2 (janvier–juin 2026)
Désormais, le comité citoyen dispose de représentants au sein de l’Organe d’Administration du PNVS (élus en septembre dernier) :
Laura Forget, représentante titulaire,
Frank Libert, suppléant.
Tous deux siègent également au sein de la Coalition territoriale du Parc, garantissant une circulation fluide de l’information et une participation citoyenne renforcée.
En janvier 2026, un deuxième cycle du Comité citoyen débutera, s’étalant jusqu’au mois de juin.
Il permettra :
de poursuivre les échanges avec les habitants ;
d’enrichir les priorités stratégiques 2026–2030 ;
de reconduire un tiers des membres du premier cycle pour assurer continuité, efficacité et montée en compétence.
A travers son comité citoyen, le PNVS confirme sa volonté de construire, avec les habitantes et les habitants, un territoire vivant, écologique et partagé, où chaque voix peut contribuer à façonner l’avenir de la vallée.
Une démarche inspirante au-delà du territoire
Cet exercice de participation citoyenne est salué comme une initiative novatrice en matière de démocratie environnementale. Il a ainsi fait l’objet d’une master-class à l’Université de Liège le 13 novembre dernier, dans le cadre de la Quinzaine du Climat, présentée par Marie Bertholet (ULiège) et Sophie Lebrun (PNVS) (“Le Parc national de la Vallée de la Semois, laboratoire de démocratie écologique ?”)
Elles y ont abordé :
les enjeux démocratiques liés au Parc,
la conciliation entre restauration écologique et activités touristiques,
la place des recommandations citoyennes dans les décisions stratégiques.
Le 18 novembre, Sophie Lebrun et Marie Bertholet ont également partagé cette expérience lors d’un webinaire national, confirmant l’intérêt croissant pour ce modèle participatif. Elles y ont présenté la démarche du Comité citoyen du PNVS : le travail mené lors du Cycle 1 autour du défi « concilier loisirs nature et préservation en période d’afflux touristique », ainsi que les propositions aujourd’hui intégrées dans la stratégie de tourisme durable du Parc national. L’intervention a également souligné les apports de la méthodologie de co-construction pour un territoire habité, fragile et touristique.
