Des relevés par drone pour modéliser en 3D les vannes du territoire
- Parc national de la Vallée de la Semois
- 27 juin
- 2 min de lecture
Ce 27 juin 2025, des relevés par drone ont été réalisés sur les trois vannes du territoire afin de pouvoir modéliser en 3D ces ouvrages anciens. Ce travail, mené avec le soutien de l'AWAP, permettra de les analyser plus finement pour savoir comment concilier enjeux écologiques et de préservation du patrimoine.

Ce 27 juin 2025, deux pilotes de drones professionnels ont réalisé des relevés sur les trois vannes que compte le territoire du Parc national :
La Vanne des Moines, la plus connue, située du côté de Florenville
La Vanne de Conques, à cheval sur les communes d’Herbeumont et Florenville
La Vanne de l’Île Cunin, sur le territoire de Vresse
Ces vannes en forme de "V" sont des ouvrages anciens destinés à faciliter la pêche. Ce type de système de pêche a été documenté dans d'autres régions du monde, mais ces exemples sont souvent réalisés en matériaux légers. Or, les trois vannes présentes sur le territoire du Parc national sont en pierre, ce qui est beaucoup plus rare.
Une collaboration précieuse
Le but de ces relevés, réalisés grâce à l'appui de Cécile Ansieau, archéologue à l'Agence wallonne du Patrimoine (AWAP) est de permettre une modélisation 3D précise de ces structures afin de les analyser en détail, tant au niveau architectural que fonctionnel.
Le recours au drone était le moyen le plus simple d'obtenir toutes les vues nécessaires pour réaliser ces modélisations.
Intervention de plongeurs spécialisés
La suite du projet prévoit une analyse approfondie grâce à l’intervention de plongeurs spécialisés, qui iront vérifier l’état des vannes immergées et leur potentiel archéologique. Ces ouvrages se sont en effet déjà dégradés et ont été restaurés à différents moments. Il faut donc pouvoir documenter précisément ces sites avant une dégradation trop importante.
A terme, la volonté du Parc national est de travailler en bonne entente avec l'ensemble des acteurs concernés pour concilier autant que possible les enjeux patrimoniaux et écologiques (continuité écologique, libre circulation des poissons) liés à ces sites.